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 poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi!

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LiLitH
Invité




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MessageSujet: poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi!   poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi! EmptySam 13 Jan 2007, 01:38

bon et bien tout est dans le titre!
je vais commencé, et désolée, mais cette nouvelle est un peu longuette!
merci à toutes celles et ceux qui auront la patience de me lire jusqu'au bout! la prochaie foi je mettrai un poème: c'est plus court! ^^


"je t'aimais trop":

Elle avait attendu cet instant depuis des semaines. Enfin elle pouvait le serrer dans ses bras ! enfin elle pouvait sentir son odeur, caresser sa peau, se plonger dans son regard d'émeraude ! il lui avait tant manqué ! plus rien ne comptait autour d'elle, ormis sa presence et la douce chaleur qui émanait du corps de son aimé. Aude avait traversé tout le pays pour le revoir, elle avait patienté des heures durant dans des trains et aux abords des quais. Et maintenant elle pouvait admirer son visage. Pourtant elle decelait en lui une sorte d'amertume, mais elle préféra l'ignorer, se consacrant au bonheur que lui procuraient ces retrouvailles !

Suite à un dîner sommaire elle entraîna Nicolas jusque dans la chambre. Passionément elle l'embrassa, patiemment elle le deshabilla, volupteusement elle le caressa. Ses mains frôlaient la peau de son partenaire, sournoisement et habilement elle faisait augmenter son désir... après de longs moments de suave torture elle lui murmura à l'oreille : « je veux que tu sois le premier... aime moi ». Elle dicerna avec acuité le mouvement de recul de Nicolas. S'asseyant au rebord du lit, elle le regarda, interdite, n'osant dire mot. Des dizaines de questions se bousculaient dans son esprit. Pourquoi fuiait-il ? pourquoi repoussait-il cet instant qu'ils attendaient depuis des mois ? n'était-elle plus désirable ? après un court moment qui sembla durer une éternité, la voix enrouée de son partenaire résonna : « je... nous... nous ne pouvons pas. J'avais decidé de retarder ce moment, d'attendre ton départ pour te l'annoncer, mais... enfin... on ne peut pas continuer. Nous deux... c'est voué à l'échec. » Aude sentit son cœur se serrer, ses membres trembler, mais dans un excès de fierté parvint à retenir ses larmes. Elle ne pouvais parler sans trahir son émotion. « tu comprends, renchérit Nicolas, nous sommes séparés par des centaines de kilomètres, et ça je ne puis le supporter parce que... je t'aime. Si un jour tu devais me quitter, je ne le supporterai pas, et je prefère le faire dès aujourd'hui avant de ne trop souffrir... et puis il y a cette fille... » Il semblait réellement affligé et les paroles qui s'échappaient de ses lèvres paraissaient douloureuses. Aude quant à elle essayait de se persuader que tout ceci n'était qu'un mauvais songe, qu'elle allait se reveiller dans un instant, puis peu à peu elle sortit de sa torpeur, elle se leva, toujours muette, saisit sa longue jupe de soie noire, son chemisier sombre, se revêtit et s'empara de son bustier de cuir couleur d'ébène. Elle saisit dans son sac une petite boite noire entourée d'un ruban rouge, accompagné d'un papier blanc qui contrastait nettement avec sa tenue, et le tendit à l'homme qui venait de broyer son cœur. « bon anniversaire, le poème n'est pas de moi, mais de Ronsart, et illustre, ce que tu m'inspire, enfin de toute manière maintenant cela ne doit plus exister.» Puis elle sortit.

A peine avait-elle fermé la porte de l'appartement qu'un flot de larmes se mirent à inonder son visage, appuyée contre le mur, elle se laissa porter par la douleur. Avec peine elle descendit les escaliers et retrouva un peu d'air frais. Mais plus elle s'éloignait, plus la blessure se faisait vive, plus sa peine grandissait. Il faisait presque nuit. Après avoir marché quelques instants, elle s'effondra, terrassée par la douleur. Ses oreilles bourdonnaient, son cœur lui faisait mal, plus rien n'existait ormis sa douleur, ses larmes l'embelissaient, lui donnant une sorte de tragique expression, son maquillage charbonneux avait coulé laissant apparaître de longs sillons noirâtres sur son visage de porcelaine, ses sanglots sublimaient la couleur verte de ses yeux. Recroquevillée sur elle même, au sol, elle paraissait être à l'agonie, tremblante comme une feuille, elle serrait convulsivement ses poings jusqu'au sang, dans un état second, proche de la folie, ne sentant pas la douleur physique, elle prononçait des phrases incohérentes. Inconsciente des choses qui l'entouraient, elle ne s'apperçut pas qu'il l'avait suivie, qu'Il la tenait dans ses bras, inquiet à en devenir fou. Elle n'entendait pas ses mots rassurants, ses formules d'apaisement, ses mots d'amour. Son regard vitreux, vide ne semblait plus rien percevoir. Puis lorsqu'elle sentit son odeur chaude et enivrante, elle sembla reprendre pied dans la réalité. Elle recula quelque peu, il degagea son visage, dissimulé par ses cheveux bruns poissés de pleurs. Puis elle leva vers lui un visage angélique, sublimé par l'affliction. Se releva et porta une attention hagarde au sang qui ruisselait de ses mains qu'elle avait entaillé de ses ongles sans s'en rendre compte. Elle le regardait couler avec une sorte d'émerveillement puéril. Puis d'une voix sépulcrale elle bredouilla quelque chose d'inintilligible:, et alla s'asseoir sur le parvis de la chapelle avoisinante. Elle resta un long moment, immobile, à contempler ses mains souillées de pourpre. La fragrance âcre qu'elle distinguait éveillait en elle un sentiment morbide de plaisir. Elle était consciente qu'il l'observait.

Jamais il ne l'avais vu si belle, si sublime, si touchante. Un malaise le gagnait, et il se rendit compte de son erreur. Il serrait le present qu'elle lui avait fait. Une bague d'argent, armure, où s'entrelaçaient des signes ésotériques. Sa cruauté lui apparue si vive qu'il en éprouva un haut le cœur. Mais c'était trop tard. Il l'avait anéantie. Et il prit conscience qu'il l'avait meurtri au point que seule la camarde saurait lui faire oublier ce tourment. Il s'avança vers elle lui prit la main et y posa un baiser empli de tendresse. Il venait de comprendre que jamais plus il ne contemplerait son sourire et entendrait le son de sa voix.

Aude, apaisée par la résolution qu'elle venait de prendre, l'embrassa une ultime fois. Un baiser langoureux et empreint d'un amour profond et veritable, puis pénétra en ce lieu sacré vieux de plusieurs siècles. Seule, aux prises à sa seule souffrance, elle se recueilla près d'un crucifix d'ivoire au christ d'étain. L'obscurité environnante, l'odeur d'encens, le calme et la paix qui se dégageait de ce lieu saint la transfigura. Elle enjamba les basses grilles de fer forgé qui entouraient l'autel. Aude attarda sa main sur les pointes aiguisées en forme de lys du portail, et les regarda d'un sourire morose. Puis elle se issa sur l'autel et, regardant vers le ciel, dos aux lourdes portes de chêne de l'abbatiale, se laissa tomber en arrière... son râle de douleur lorsque les lys lui transpercèrent la poitrine firent accourir son amant. Un flot de sang se deversait sur les marches de l'autel, un flot de cris s'echappait du torse de Nicolas, qui tombant à genoux soutenait la tête de cette jeune fille qui se donnait la mort pour et à cause de lui. Elle lui souriait, et murmura dans un dernier soupir « pardonnes moi, je t'aimais trop... »
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chayya__fetish
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MessageSujet: Re: poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi!   poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi! EmptySam 13 Jan 2007, 14:37

pourquoi les belles histoires d'amour finissent toujours mal? remarque, c'est peut-être parce qu'elle finissent mal qu'on les aime ...
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LiLitH
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MessageSujet: Re: poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi!   poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi! EmptyJeu 18 Jan 2007, 17:27

Peut-être qu'elles finissent toujours mal car ce sont les plus belles et les plus inaccessibles, qu'elles sont de l'ordre du fantasme.

mais dites moi... il n'y a personne qui écrit sur ce forum? j'ose à peine y croire! ne soyez pas timides! montrez nous vos talents! poèmes, nouvelles... de zoulis textes koi! Aemo025
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